Origines du jeu de TOC

Le Toc, ou Tock, ou Tuck dans certaines régions anglophones du Québec, ou encore Keezen dans sa version flamande... autant de noms et d'orthographes possibles pour ce jeu.

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nous avons choisi notre camp !

Les origines du Toc sont assez floues et chacun y va de sa petite histoire. Toutefois, de nombreuses sources semblent s'accorder sur le fait que ce jeu ait été apporté au Canada au XVII^e siècle par les colons français (du Poitou, de Bretagne ou de Mayenne... la guerre des régions est déclarée).

On pense, à tort, que c’est une réinterprétation des Petits Chevaux, alors qu'ils sont pourtant apparus plus tardivement. En fait, ces derniers sont, au contraire, une simplification du jeu de Toc, oublié de la vieille Europe, mais resté très populaire au Québec. Il ressemble même au Pachisi, un jeu indien joué depuis le premier millénaire avant notre ère.

C'est aujourd'hui un classique québécois qui a fait un retour en force sur le vieux continent, où il est également connu sous le nom "Jeu des petits chevaux canadiens". Il existe de nombreuses éditions et variantes de ce jeu, puisqu’il appartient visiblement au domaine public.

Le Toc est donc un jeu de société proche du jeu des Petits Chevaux

Il s’agit d’une version plus adulte, puisqu’une bonne dose de stratégie gouverne la partie.

Il se joue à deux équipes de deux joueurs diamétralement opposées, qui possèdent chacun quatre pions. L'équipe gagnante est la première à rentrer ses 4 pions par équipier dans sa « maison » après leur avoir fait effectuer le tour du plateau de jeu.

La grande différence avec les Petits Chevaux est que l'on ne jette pas de dé pour avancer ses pièces. À la place, chaque joueur possède des cartes qui vont lui permettre de choisir celle qu'il va jouer afin d'avancer ses pions, mais aussi d'effectuer des coups spéciaux ou même de reculer.

La tactique et le bluff sont donc de mise.